zubule Mes doigt surchauffe !
Messages : 634 Date d'inscription : 11/01/2011 Localisation : Terre Adélie
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| Sujet: Interwiew par Les Manants du Roi d'Oskar Freysinger, figure du nationalisme suisse, sur le sujet de l'islamisme Mer 23 Fév - 16:13 | |
| Les votations que vous avez organisées en Suisse avec votre parti, l’UDC, ont rencontrés un formidable succès démocratique et politique. Etes-vous en train de réussir idéologiquement, là où Jean-Marie Le Pen a toujours bu la tasse, sauf un certain 21 avril 2002 ?
Ces votes ne représentent pas la victoire de Freysinger, mais celle de la démocratie directe et du peuple Suisse souverain. Tant qu’en France les instruments institutionnels manqueront, de tels résultats seront impossibles, car le peuple est muselé.
En quoi et pourquoi le combat contre l’islamisation doit-il être mené avec vigueur ?
Il faut surtout insister sur le fait que la loi civile n’est pas négociable et concerne tout le monde, quelle que soit sa culture ou sa religion.
Pensez-vous que nos gouvernants comme les grands médias sont déjà en situation de dhimmitude ?
Si ce n’est pas de la dhimmitude préventive, c’est de la stupidité, ce qui n’est guère meilleur. On a tellement peur de ne pas être en adéquation avec le dogme du multiculturel qu’on se coupe de sa propre identité et permet d’un côté (musulman) ce que l’on ne tolèrerait pas de l’autre (chrétien).
Cette dhimmitude sert-elle objectivement les desseins d’un Islam dont le principal objectif est de « conquérir » l’Europe ?
Clairement oui. L’agenda de l’Islam radical est clair. Et il a l’éternité devant lui.
Pourquoi nos dirigeants s’obstinent-ils à ne pas traiter l’islamisation (évidente) de nos pays d’Europe comme une question de pure politique étrangère ?
Ils sont piégés par leur propre discours, leurs propres interdits, leur lâcheté. Le multiculturalisme sert de pagne à leur faiblesse. L’islamisation puise sa force dans la faiblesse de nos sociétés qui pratiquent allègrement la haine de soi. Le vide spirituel de nos sociétés provoque un dogmatisme exacerbé de populations immigrées portant une conception et une vision de la vie radicalement différentes de la nôtre.
Vos adversaires cherchent à démonétiser vos arguments en avançant la thèse de « l’Islam bouc émissaire ». Qu’en pensez-vous ?
C’est ridicule : L’agresseur se travestit en victime. Parce que nous refusons de permettre la discrimination induite par le dogme islamique, nous sommes accusés de pratiquer la discrimination. C’est le monde à l’envers.
L’Eglise (y compris suisse) n’a-t-elle pas participé à sa façon, à cette islamisation croissante ?
Oui, sans aucun doute. Le clergé Suisse est tout aussi veule qu’ailleurs que vos évêques français.
Un récent sondage publié chez nous par le quotidien Le Monde (4 janvier 2011) et relativement minimisé par nos médias, fait apparaître que les musulmans ne sont pas bien intégrés dans leur société selon 68% des Français et 75% des Allemands. Bien plus, 42% des Français et 40% des Allemands considèrent que l’Islam est une menace. Doit-on voir dans ces résultats les prémisses d’une réelle prise de conscience de nos peuples ou s’agit-il de l’écume d’un ressentiment plus conjoncturel dû à la crise sociale et économique mondiale ?
C’est une prise de conscience réelle. Même si les médias et les politiques disent que tout va bien, les citoyens ne sont pas dupes. C’est que les faits sont têtus et qu’ils les subissent au quotidien. Mais cette prise de conscience a lieu également dans d’autres pays d’Europe. Mais il est vrai que les Suisses sont davantage en prise directe avec le quotidien que la démocratie directe leur permet de peser efficacement sur les élites dirigeantes.
Comment vos concitoyens jugent-ils notre politique à l’égard des immigrés extra-européens et des musulmans, en particulier ?
Ils sont mécontents. Le vote sur les minarets est là pour le prouver. Ils n’ont plus envie de baisser l’échine devant les revendications de minorités qui refusent de s’intégrer et d’accepter nos lois et nos valeurs. La Suisse, par sa frontière commune avec la France, subit les effets néfastes de cette politique en raison des accords de Schengen (fin des contrôles de personnes aux frontières) et de la libre-circulation des personnes. 14% des crimes en Suisse sont le fruit de la criminalité transfrontalière.
Ne craignez-vous pas que la Suisse, malgré les votations courageuses de vos concitoyens, finisse, nolens volens, par se laisser gagner par la gangrène européo-mondialiste ?
Même si l’Union européenne nous enjoint indirectement de rentrer dans les rangs de celle-ci, y compris par des intimidations juridiques, politiques et financières, je compte sur l’esprit de résistance et la soif de liberté du peuple Suisse. Mais l’Union européenne a épuisé sa capacité d’illusion. Une fois de plus, grâce à la démocratie directe, les Suisses ont les moyens de se défendre contre le bradage de leur pays.
Pour finir, parlons un peu littérature. Oskar et les minarets, co-écrit avec votre ami Slobodan Despot est attendu avec impatience en France dans le courant de l’année 2011. Pouvez-vous nous en parler brièvement ?
C’est un livre surprenant qui prend à contre-pied les certitudes « officielles ». Il esquisse un tableau sans complaisance de la veulerie actuelle et me présente comme une sorte de Candide traversant le paysage politique, médiatique et culturel actuel. Tout cela dans un style décalé. N’oublions pas que Slobodan Despot, l’auteur, est une des plus fines plumes de langue française en Romandie, actuellement. Le texte se lit avec délectation, tant en raison des épisodes cocasses qui ont émaillé mon parcours que des aspects plus analytiques.
J’observe que vous faites également de la poésie (on vous a même vu, pastichant Brassens, brocarder le Rap aux rimes « gastro-entérites » sur You Tube), ainsi qu’en témoigne votre dernier ouvrage I-Mages, sorte de semainier technologico-onirique, composé avec votre comparse Despot. La poésie, genre littéraire de plus en plus méconnu, vous aiderait-elle à tenir face aux âpres combats que vous menez ?
Oui. La poésie et le rire sont les derniers repères de l’âme menacée de désespoir face au néant. Mes vers sont des bouteilles à la mer, des îlots de sens dans un monde que l’on a décrété absurde.
Pour terminer tout à fait, pensez-vous comme Paul Valéry que les civilisations sont mortelles ? En filigrane de cette interrogation, l’Europe n’est-elle pas, inéluctablement, en train de s’éteindre, sous les effets conjugués de plusieurs facteurs, dont celui, majeur, des invasions migratoire régulières et successives ?
Je ne suis pas prophète, mais deux facteurs conjugués me rendent pessimiste : La négation de toute valeur, de racines culturelles, de toute identité par la société occidentale couplée à la démographie galopante des musulmans à laquelle nous opposons 300 000 avortements par année en France et, partant, une démographie décroissante. De là à dire que la société européenne est en passe d’avorter son propre futur il n’y a qu’un pas.
Propos recueillis par Emile Beaufort Source : lesmanantsduroi.com | |
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