Voilà Tout!
bienvenue sur notre forum !
le forum est de nouveau plublic !
Toto 7 Votre administrateur !
Votre forum a un tout nouveau nom !
Voilà Tout !
Bonne Année a tous
Voilà Tout!
bienvenue sur notre forum !
le forum est de nouveau plublic !
Toto 7 Votre administrateur !
Votre forum a un tout nouveau nom !
Voilà Tout !
Bonne Année a tous
Voilà Tout!
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Voilà Tout!


 
AccueilAccueil  PortailPortail  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

 

 Interwiew de JB Biaggi, ancien résistant

Aller en bas 
AuteurMessage
zubule
Mes doigt surchauffe !
zubule


Messages : 634
Date d'inscription : 11/01/2011
Localisation : Terre Adélie

Feuille de personnage
test:
Interwiew de JB Biaggi, ancien résistant Left_bar_bleue0/0Interwiew de JB Biaggi, ancien résistant Empty_bar_bleue  (0/0)
loto:
Interwiew de JB Biaggi, ancien résistant Left_bar_bleue0/0Interwiew de JB Biaggi, ancien résistant Empty_bar_bleue  (0/0)

Interwiew de JB Biaggi, ancien résistant Empty
MessageSujet: Interwiew de JB Biaggi, ancien résistant   Interwiew de JB Biaggi, ancien résistant Icon_minitimeVen 27 Mai - 16:43

A l’image des jeune lycéens qui manifestèrent le 11 novembre 1940, c’est de l’Action française que vinrent les premiers résistants. Des noms comme ceux d’Estiennes d’Orves ou du maréchal Leclerc sont dans toutes les mémoires. D’autres, moins connus et innombrables, prouvent qu’il était possible, si ce n’est logique, d’être résistant quand on était royaliste.

Jean-Baptiste Biaggi, officier de la Légion d’honneur, croix de guerre 39/45, médaille de la Résistance, médaille des Évadés, capitaine dans les commandos de France, est de ceux-ci. En septembre 2002, Pierre-Alexandre Bouclay recueillait ses propos pour Aventures de l’Histoire #12

Comment avez-vous connu l’Action française ?

Jean-Baptiste Biaggi : dans mon petit village de Cagnano, en Corse, il y avait un curé, Ange Giudicelli, qui était maurrassien. Il y avait aussi un marin retraité abonné à l’Action Française. Je lisais donc l’Action Française, malgré l’interdiction du vatican. Ensuite j’ai été étudiant d’Action française et délégué de l’Action française à la faculté de droit. et c’est moi qui à ce titre, faisais le discours de bienvenue de Charles Maurras qui tous les ans, venait présider le banquet des étudiants d’Action française. J’assistais régulièrement à ses conférences.




Quel fut votre parcours dans la Résistance ?

Jean-Baptiste Biaggi : Durant la guerre, j’ai combattu, j’ai été blessé. Déclaré inapte à tout service, j’ai passé ma convalescence à Marseille, où je marchais avec deux cannes. C’est là que, par hasard, je rencontre Alain Griotteray. Nous sympathisons et il me demande d’organiser des passages de courriers, de renseignements vers l’Afrique du Nord. A partir de 1942, j’ai organisé le passage par l’Espagne de volontaires. Je continuais aussi à fournir du renseignement. Vous savez, le renseignement, c’est beaucoup plus utile qu’un petit meurtre à la sortie d’un métro parisien. Et puis ça ne provoque pas de représailles sur la population. On se fait prendre, on est fusillé, tout au plus avec ses complices. Mais le charcutier du coin et l’institutrice du village voisin, ils n’ont rien.Je suis allé quelques fois à Vichy, pour faire du renseignement. J’y ai rencontré un ancien camarade de Droit, Joseph Barthélémy, devenu ministre de la Justice de Vichy. Il m’a dit : "A Vichy, il y a plus de résistants que partout ailleurs !"

Ensuite, j’ai été arrêté et mis dans un train de déportation vers Bergen-Belsen. De ce train, je me suis évadé, grâce au corset médical qui me maintenait depuis mes blessures au ventre et au dos. Grâce à l’abbé Le Meur, et à la complicité d’un gardien du camp qui voulait déserter, j’ai remplacé les baleines du corset par des scies à métaux et un tournevis.J’ai ensuite organisé une évasion massive du convoi. Durant le transport, nous sommes quarante-cinq à avoir tenté et réussi l’évasion ! Pour cela, nous avons dû maîtriser les autres prisonniers qui menaçaient de nous dénoncer aux SS ! J’ai repéré le meneur, j’ai saisi mon tournevis, le lui ai mis sur le ventre et je lui ai dit : "Maintenant tu fermes ta gueule ou je te crève !" Il a compris. A cinq, nous avons gagné un petit village, où nous avons été hébergés et cachés par le jeune curé de la paroisse. Puis nous nous sommes procurés de faux papiers grâce à ce curé et au maire corse du village ! Nous avons même dormi dans les salons de la préfecture !De retour à Paris, j’ai repris mes activités à Orion jusqu’à la fin de la guerre. Puis j’ai rejoint les Commandos de France.




La doctrine maurrassienne a-t-elle influencé votre engagement dans la résistance ?

J.-B. Biaggi : c’est véritablement la haine des Allemands qui a motivé mon engagement. L’amour de mon pays martyrisé par ceux que nous appelions "les Boches", et la germanophobie en soi. Il n’y a pas eu de complication dialectique ou intellectuelle, comme chez certains qui ne résistent qu’à partir de 1941 par pure stratégie idéologique. Nous avons eu l’instinct de la Résistance, car Maurras nous avait parfaitement formés. Les Allemands étaient chez nous ; ils ne devaient pas y rester. Donc il fallait les chasser. C’est ce à quoi nous nous sommes employés. Nous avons tenté de toutes nos forces, de chasser les envahisseurs. Ce dont nous avions conscience, c’est de l’intérêt supérieur du pays. C’est ça, le fond de la doctrine maurrassienne. Que Maurras ait eu une autre méthode que nous pour remédier à la crise, c’est conjoncturel. Je le dis très franchement et même fièrement : j’ai toujours été maurrassien ; je le suis toujours resté ; et à mon âge, je crois bien devoir vous dire que je le resterai toujours. La Résistance était un réflexe patriotique. L’école politique qui enseignait le patriotisme au plus haut degré, c’était l’Action française.


Un dernier mot sur Maurras ?

J.-B. Biaggi : Il faut raconter une anecdote de Marcel Jullian répondant à un proche du général De Gaulle qui, après la victoire, lui reprochait son attachement à Maurras, coupable d’intelligence avec l’Allemagne : "Vous avez très mal choisi, monsieur. Maurras avait toutes les formes possibles de l’intelligence, sauf celle là !"

Source : le site de l'action française
Revenir en haut Aller en bas
 
Interwiew de JB Biaggi, ancien résistant
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Interwiew de JF Copé
» Interwiew de Jean Louis Borloo
» Interwiew par Les Manants du Roi d'Oskar Freysinger, figure du nationalisme suisse, sur le sujet de l'islamisme
» Interwiew de Gérard Schivardi, leader français d'extrême-gauche, par le Midi Libre

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Voilà Tout! :: informations sur tout :: tout sur l'histoire-
Sauter vers:  
White Flower 50Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit