Monsieur Gert Wilders, homme politique néerlandais, poursuivi pour avoir critiqué l’islam en comparant le Coran à « Mein Kampf », vient d’être relaxé par les autorités judiciaires néerlandaises, au nom de la liberté d’expression.
Cette décision constitue un camouflet pour la majorité du Parlement Européen qui n’a pas cru devoir défendre mon immunité alors que je suis poursuivi à l’initiative de la LICRA, en raison d’un communiqué du groupe que je préside au Conseil Régional Rhône-Alpes, communiqué critique à l’égard de l’intolérance qui prévaut dans certains pays musulmans.
Pourtant ce communiqué, qui ne confondait pas tous les musulmans dans les mêmes pratiques, était beaucoup plus modéré que les propos de M. Wilders.
Cette affaire m’a même valu une tentative d’arrestation arbitraire, qualifiée de crime par le Code Pénal, de la part d’un magistrat lyonnais, le juge CAMPI.
Je conseille donc, m’inspirant du précédent néerlandais :
-A la LICRA, de s’intéresser au sort des musulmans à Gaza plutôt qu’à Lyon où il est beaucoup plus enviable ;
-A la justice lyonnaise, de respecter le droit, et de défendre la liberté d’expression ;
-Au Garde des Sceaux, d’entreprendre l’abolition des lois liberticides qui sont de temps à autres utilisées contre ses propres collègues du gouvernement ;
-A la majorité du Parlement Européen, de cesser de discriminer la minorité, dans des procédures aussi odieuses que ridicules.
Pour assurer la réalisation de ce dernier point, j’attaquerai jeudi prochain devant la Cour de Justice de Luxembourg le Parlement Européen, par un recours déposé par mon avocat Maître Ghislain Dubois, Je ne doute pas qu’il obtienne le même brillant résultat que celui qu’y avait obtenu, contre une semblable décision de la majorité parlementaire, dans une précédente persécution judiciaro-politique dont j’avais fait l’objet, Me Wallerand de Saint-Just.
Source : gollnish.com